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Vous voulez en savoir plus sur les placements?

Voici quelques notions de base pour l’établissement d’un plan financier à long terme. 

Vous êtes-vous déjà demandé ce que sont réellement les placements? Ils peuvent être définis comme « le fait de placer des sommes pour réaliser des gains monétaires ou matériels ». Si vous avez déjà récupéré une voiture neuve chez le concessionnaire, essayé de vendre une motomarine d’occasion ou échangé un bâton de golf usagé contre un nouveau, vous comprendrez rapidement que ces actions sont à l’opposé d’un placement, car elles impliquent une diminution de la valeur plutôt qu’une augmentation. 

En gardant à l’esprit l’attente d’un gain matériel, examinons quelques termes et principes de base qui vous aideront à comprendre les principaux types de placements. Voyons d’abord les catégories d’actif. 

Catégories d’actif 

Les placements se répartissent en trois principales catégories d’actif : les actions, les titres à revenu fixe et les liquidités. Chaque catégorie peut être considérée en fonction de son niveau de risque et de récompense. 

Actions : Les sociétés émettent des actions qu’on peut acheter, ce qui permet d’avoir une participation fractionnaire dans la société émettrice. Le rendement des placements en actions fluctue selon la hausse et la baisse des valeurs boursières (volatilité) et le risque. Ce risque de perte s’accompagne cependant d’un gain potentiel encore plus important. 

Titres à revenu fixe : En général, il s’agit d’une catégorie d’actif plus prudente; les obligations offrent habituellement un rendement plus modeste que les actions. L’émetteur d’une obligation, qui peut être une société ou un gouvernement, emprunte de l’argent pour une période déterminée et verse régulièrement des intérêts. À la fin de la période de placement, l’émetteur restitue le capital initialement investi par le détenteur de l’obligation. Bien que les obligations soient considérées comme moins risquées que les actions, il faut prendre en compte certains facteurs. Certaines obligations ont des profils de risque plus élevés en raison de la faible cote de crédit des émetteurs, et certaines autres ne sont offertes que par l’intermédiaire d’institutions financières. La plupart des épargnants accèdent au marché des titres à revenu fixe par le biais de fonds communs, de fonds négociés en bourse (FNB) ou de produits similaires. 

Liquidités et équivalents : les liquidités peuvent rapporter des intérêts selon le type de compte dans lequel elles sont détenues, mais leur rendement est généralement minime. Cependant, un accès facile à des liquidités dans le portefeuille peut aider à couvrir des dépenses imprévues ou un achat prévu dans un avenir très proche.

Si l’on épargne pour un objectif à court terme, il peut être judicieux de conserver des liquidités dans des fonds du marché monétaire ou dans un certificat de placement garanti (CPG). Ces produits protégeront vos placements de liquidités tout en générant un petit rendement. Dans le cas d’un CPG, plus la durée d’engagement des fonds est longue (de trois à cinq ans, par exemple) plus le rendement est élevé. Toutefois, retirer de l’argent d’un CPG avant l’échéance peut entraîner une pénalité financière. 

 Risque et rendement Règle générale : Risque plus élevé peut = rendement plus élevé  Exemples des placements de risque haut à risque bas: Cryptomonnaies, Entreprises en démarrage, Actions, Obligations, Comptes d’épargne Types de risques : Volatilité, lnflation, L’inconnu Les placements comportent toujours des risques!

Source : https://napkinfinance.com/napkin/risk-vs-reward 

Répartition de l’actif 

Maintenant que nous avons défini les trois principales catégories d’actif, il est temps de préciser la part d’actions, de titres à revenu fixe et de liquidités à inclure dans un portefeuille de placements. C’est ce qu’on appelle la répartition de l’actif, qui dépend en partie de votre tolérance au risque. Un épargnant de profil Sécuritaire préférant des risques peu élevés peut privilégier les titres à revenu fixe. Un épargnant de profil Équilibré peut avoir une meilleure tolérance au risque. Son portefeuille contiendrait des parts égales d’actions (dont des actions de premier ordre) et de titres à revenu fixe (y compris des obligations à faible risque). Un épargnant de profil Audacieux tolère bien le risque et n’hésitera pas à l’accepter pour obtenir un plus grand rendement. Ce type de portefeuille peut inclure une variété d’actions et d’obligations à risque élevé. 

Profils de risque des investisseurs  De risque faible à risque élevé :  Sécuritaire Plutôt sécuritaire Plutôt audacieux Audacieux Très audacieux

Source : https://www.investopedia.com/articles/basics/03/050203.asp 


Durée des placements 

Outre sa tolérance au risque, un autre facteur important à prendre en compte est l’horizon temporel (la durée pour laquelle on peut s’engager à conserver et à faire fructifier ses placements). L’horizon temporel peut aider à calculer le degré de risque qu’on est prêt à tolérer. Quel est l’objectif de ce placement? Est-il d’acheter une maison dans cinq ans ou de prendre sa retraite dans 35 ans? Dans le premier cas, on pourrait vouloir adopter une approche sécuritaire, puisque l’horizon temporel est relativement court. Si l’argent était entièrement placé dans des actions et que les marchés chutaient, on pourrait en avoir besoin avant que les marchés n’aient le temps de se rétablir et vendre les placements à perte.

D’un autre côté, si l’on adopte une approche trop prudente en ayant des objectifs de placements à long terme, on pourrait renoncer au rendement des placements risqués. Un épargnant dont l’horizon de placement est à long terme peut envisager de constituer un portefeuille privilégiant les actions pour favoriser une plus grande croissance et une meilleure capitalisation. 

À mesure que l’horizon de placement se rétrécit et qu’on commence à penser à la retraite, il vaut la peine de planifier une réorganisation du portefeuille en conséquence à l’aide de son conseiller.

Choisir la bonne voie 

Un épargnant peut obtenir une exposition active aux marchés traditionnels par le biais de divers produits. 

Fonds commun de placement

Actions ou titres à revenu fixe regroupés dans un seul fonds dont les parts sont émises par une société de fonds commun et achetées auprès de celle-ci. 

Avantages : Les fonds communs peuvent offrir diversification et commodité. Les prospectus donnent beaucoup de renseignements sur les fonds, notamment sur les objectifs, l’approche de gestion et les risques. Votre conseiller peut vous aider à sélectionner un fonds adapté à vos objectifs. 

Facteurs à considérer : Comme tous les produits, les fonds communs sont assortis de frais de gestion de portefeuille.

Fonds négocié en bourse (FNB) 

Contrairement à un fonds commun, un FNB est acheté ou vendu en bourse comme une action ordinaire. En général, les FNB suivent des indices boursiers, des secteurs, des marchandises ou d’autres actifs particuliers. Ces FNB passifs ont des frais de gestion moins élevés, car ils ne sont pas activement gérés.

Avantage : Les FNB représentent un excellent moyen d’acheter des actions dans un secteur donné sans avoir à se demander lesquelles acheter. 

Facteurs à considérer : Acheter l’ensemble d’un indice ou d’un secteur par l’entremise d’un FNB signifie que vous obtenez à la fois le bon et le mauvais. Cela peut vous rendre plus sensibles aux risques systémiques comme une récession ou des problèmes de chaîne d’approvisionnement. 

Fonds distinct 

Un fonds distinct a généralement les mêmes objectifs de placement qu’un fonds commun, mais comporte des éléments supplémentaires comme une garantie capital-décès et une garantie à l’échéance. C’est pourquoi le fonds distinct est un outil de planification successorale utile. Généralement, les fonds distincts sont émis par des compagnies d’assurance. Ils peuvent être constitués d’une combinaison d’actions et de titres à revenu fixe selon l’objectif du fonds.

Avantages : Contrairement aux fonds communs ou aux FNB, un contrat de fonds distincts comprend certaines garanties. La garantie capital-décès signifie que jusqu’à 100 % du capital (plus tout rendement) sera disponible au décès du titulaire du contrat. Comme le bénéficiaire peut être désigné dans le contrat, la somme due peut lui être versée directement en évitant l’homologation[1] et d’autres frais de gestion successorale. Pour cette raison, les contrats de fonds distincts sont d’importants outils de planification successorale et d’épargne-retraite. La garantie à l’échéance a pour avantage qu’au moins 75 % du capital (moins tout retrait) sera disponible à la date d’échéance, selon le contrat. 

Facteurs à considérer : Les contrats de fonds distincts ont généralement des frais plus élevés que les fonds communs traditionnels ou les FNB en raison du coût des garanties. Informez-vous auprès de votre conseiller pour voir s’ils cadreraient avec votre plan global. 

Comptes enregistrés et non enregistrés

La répartition de l’actif a été décidée. Les fonds ont été choisis. Il ne reste plus qu’à placer vos économies. Quel type de compte ou de régime devriez-vous choisir : REER, CELI, RENA ou les trois? Voyons en quoi ils se distinguent, en gros.

Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) : Un REER permet de cotiser à un fonds de retraite (jusqu’à concurrence d’un plafond annuel). Il peut s’agir d’un véhicule d’épargne idéal, car il permet de bénéficier de certains avantages fiscaux (par exemple, les cotisations sont déductibles et peuvent être utilisées pour réduire l’impôt sur le revenu). Les retraits d’un REER sont imposables, mais à la retraite, on est probablement dans une tranche d’imposition inférieure à celle des années de travail. 

Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) : Les cotisations à un CELI ne sont pas déductibles d’impôt comme celles d’un REER, mais toute croissance enregistrée dans le compte peut être retirée à l’abri de l’impôt, sans affecter le calcul du Programme de la sécurité de la vieillesse (PSV). Il comporte des plafonds annuels de cotisation. 

Régime de retraite non agréé (RENA) : Ce type de compte ne bénéficie d’aucun traitement fiscal particulier. Il est financé par votre revenu après impôt. Les gains en capital, les intérêts et les autres formes de revenus sont imposés aux taux prescrits dans l’année où vous les réalisez. Pour plus de détails, consultez votre conseiller ou votre expert fiscal. 

Régime de retraite d’entreprise : Si votre employeur offre un régime de retraite, vous pourriez vouloir en profiter. Le régime peut offrir un choix de placements et verser des contributions de contrepartie jusqu’à un certain montant. Sachez toutefois que l’argent placé dans un tel régime de retraite n’est généralement pas accessible si vous devez effectuer un retrait d’urgence ou un achat important, contrairement à d’autres comptes ou régimes.

De plus amples renseignements sur les différents types de placements et de produits d’épargne sont accessibles dans la section Les extras

Conclusion 

En période de volatilité des marchés, il est important de rester fidèle à son plan et à ses objectifs financiers. À mesure que les marchés montent et baissent, la meilleure solution consiste à garder le cap et à poursuivre ses cotisations régulières. Votre conseiller peut vous aider à explorer vos options de placement, ainsi qu’à établir une répartition d’actifs appropriée et des horizons de placement réalistes.

 

 

[1] Le processus et les frais d’homologation ne s’appliquent pas au Québec. Il existe un processus de vérification pour les testaments non notariés, mais pas pour les testaments notariés.


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